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Assurance professionnelle médicale : les différences entre un généraliste et un chirurgien

Le risque n’a pas la même couleur selon qu’on exerce dans un cabinet de quartier ou dans un bloc opératoire. Un médecin généraliste et un chirurgien ne vivent pas les mêmes journées ni les mêmes pressions ni les mêmes responsabilités juridiques. L’assurance professionnelle pour les médecins s’est donc adaptée. Elle propose des garanties différentes selon les spécialités. Car un praticien, quel qu’il soit, peut se retrouver mis en cause. Et quand cela arrive, mieux vaut que la couverture soit à la hauteur des risques inhérents à sa spécialité.

Une base commune pour l’assurance professionnelle médicale, mais des adaptations nécessaires

Tous les médecins ont l’obligation d’être couverts. Mais cette couverture n’est pas la même selon la spécialité. L’assurance professionnelle pour les médecins généralistes se concentre sur des risques liés à la relation de proximité, comme les erreurs de diagnostic, le défaut de suivi ou les litiges liés à la prise en charge globale.

Pour les chirurgiens, l’enjeu est ailleurs. Il s’agit de couvrir des actes techniques, parfois invasifs, et leur lot d’aléas opératoires. Il faut aussi noter que la fréquence des sinistres déclarés diffère, leur gravité aussi. Un généraliste est plus souvent mis en cause pour des erreurs aux conséquences mineures. Un chirurgien l’est moins souvent, mais pour des faits plus graves. Le coût moyen d’un litige en chirurgie dépasse alors largement celui de la médecine générale.

Une assurance professionnelle pour les médecins s’adapte à ces spécificités. Un acteur comme Branchet propose par exemple aux chirurgiens un accompagnement avec des juristes et des médecins de leur spécialité pour assurer leur défense. Pour un généraliste, les garanties d’une telle assurance couvrent l’ensemble de son exercice, y compris s’il fait appel à un remplaçant.

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Les garanties indispensables d’une assurance professionnelle pour les médecins en chirurgie

Le bloc opératoire n’est pas un lieu anodin. La pression est constante, parce que l’erreur, elle, ne pardonne pas. Pour un chirurgien, la pratique médicale s’accompagne d’un niveau de responsabilité rarement atteint dans d’autres spécialités. L’assurance professionnelle médicale doit donc le considérer.

Mais les risques ne sont pas seulement techniques, ils sont aussi juridiques. Les motifs de litiges peuvent alors être nombreux, comme une complication inattendue, une information jugée insuffisante ou un consentement mal formulé. L’acte chirurgical engage la responsabilité du praticien bien au-delà de la salle d’opération.

L’assurance professionnelle pour les médecins en chirurgie ne peut se contenter d’un cadre générique. Elle doit couvrir l’ensemble de l’activité, de la première consultation au suivi postopératoire, et répondre avec précision aux enjeux propres à la spécialité.

Une assurance professionnelle médicale couvre l’ensemble de l’exercice du généraliste

Le médecin généraliste, lui, est partout. Au téléphone, en consultation, parfois à domicile. Il suit des enfants, des adultes, des seniors, parfois des familles entières. Il ne pratique pas d’acte lourd, mais il est souvent le premier à poser un diagnostic, et parfois le dernier à voir un patient avant un grave problème de santé.

L’erreur peut alors venir d’un détail, comme un diagnostic posé trop tard, une prescription mal tolérée ou un suivi jugé insuffisant. Même si un médecin généraliste n’a pas autant de responsabilités qu’un chirurgien, il reste juridiquement exposé.

Son assurance professionnelle médicale doit donc couvrir un large éventail de situations, parfois difficiles à anticiper. Elle doit aussi s’adapter aux évolutions du métier. De plus en plus de médecins travaillent en groupe, pratiquent la téléconsultation, ou partagent leur activité entre plusieurs lieux.